Comme toute manifestation culturelle, Que du Feu s’inscrit dans un contexte environnemental, social, économique et énergétique dont il ne peut s’abstraire, et qui engage sa responsabilité

En 2023 et pour la première fois, l’équipe du Festival a entamé la formation de ses membres dans un triple objectif : identifier nos leviers d’actions, agir et transmettre pour proposer un festival écoresponsable et écohérent.

Ce diagnostic sur l’impact et les vulnérabilités a été mené en lien avec d’autres acteurs culturels du territoire et a permis de dessiner un plan d’actions pour réduire l’empreinte environnementale du Festival.

De multiples leviers ont été identifiés :

Tout d’abord, le refus de l’avion pour transporter les invité·e·s, à la faveur de modes de déplacement bas carbone (train, covoiturage, vélo, …). Pour se déplacer pendant le Festival, nous encourageons fortement à privilégier les modes doux : nous avons créé une page sur la plateforme de covoiturage Togetzer, qui permet des mises en relation automatiques pour les trajets automobiles. En outre, tous les lieux du Festival sont facilement accessibles avec le réseau TCL.

En cuisine, des menus 100% végétariens préparés localement seront proposés pour nos différents buffets, pour les repas de l’équipe bénévole, ainsi que par les foodtrucks présents au Karbone pendant la semaine :

  • Lundi 11/09 : EDNI (street food indienne)
  • Mardi 12/09 : Easy Lunch (falafels)
  • Mercredi 13 et jeudi 14/09 : Cocottes (crêperie)

L’accent est également mis sur une communication plus sobre, avec des supports imprimés en quantité raisonnée, des t-shirts de seconde main sérigraphiés à Lyon pour l’équipe de bénévoles, ou encore des bracelets d’accréditation faits maison à base de rubans de tissu.

Promouvoir de nouveaux imaginaires dans des lendemains qui flambent

Sur le volet éditorial, l’équipe du Festival a à cœur de sensibiliser à travers une programmation artistique porteuse de nouveaux récits sur les enjeux écologiques. Plusieurs séances de projection feront écho aux luttes sociales et environnementales qui traversent notre présent, et des cafés-rencontres se pencheront sur l’éco-production dans la filière cinéma ainsi que les enjeux créatifs à l’heure de l’urgence climatique.

Une question centrale rythmera la semaine du 8 au 16 septembre : comment faire du cinéma
dans un monde qui brûle ?

Personne dans notre équipe n’a la réponse, mais on vous promet que nous y mettons tout notre coeur et notre énergie, avec un objectif en tête : faire mieux.

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